Le rappel

 

Toute base d’éducation commence par le rappel.

Si votre chien ne répond pas quand vous l’appelez, vous ne pourrez rien faire avec lui.

Pour instaurer des bases saines, il faut commencer par la vie quotidienne.

Souvenez-vous, vous être le leader de votre chien, pas son alpha dominant.

Si vous avez compris ce principe, 80% du travail est dans la poche.

Dites-vous également que votre chien n’a qu’un sens qui fonctionne à la fois : s’il est en train de renifler quelque chose, il ne vous entend pas !

 

Au quotidien :

Nous appelons notre chien au moins 50 fois par jour :

Pour sortir, pour rentrer, pour manger, pour se promener, pour le mettre en sécurité, pour faire un câlin…

Le rappel, ça commence là, sans vous en rendre compte, un peu tous les jours.

Alors au quotidien, quand vous rappelez votre chien, ne commencez pas par le contraindre, le disputer et vous agacer, sinon vous aurez 10 fois plus de travail lorsque vous ferez les exercices.

Oui, votre chien ne répond pas à chaque fois, et quel désespoir de voir son chien partir dans l’autre sens quand on est pressé de partir et qu’il a décidé de continuer sa partie de jeu dans la cour…

Les chiens vous « lisent ».

Donc votre chien doit avoir envie de revenir, est-ce que vous auriez envie de rejoindre quelqu’un avec le visage fermé qui vous crie dessus ? Evidemment non. Pour votre chien c’est pareil.

Donc pour l’appeler, gardez le sourire, un visage avenant et une voix joyeuse voir même aigue.

Pour rappeler votre chien, faites-le dans de bonnes conditions, par exemple, n’attendez pas le moment de votre départ mais anticipez, vous ne serez que plus sereins et il ne reviendra que plus facilement.

Une fois ces bases saines instaurées, vous pouvez commencer ces petits exercices.

En pratique :

Tous les chiens ont un instinct de prédation, plus ou moins développé. Nous allons nous en servir.

Le jeu du cache-cache

Matériel : des friandises, jouet et sourire.

Conseil : toujours commencer les exercices à la maison, au bon moment, quand la maison est calme. Le meilleur moment serait avant le repas du chien.

Vous pouvez vous cacher dans une autre pièce mais également sous une couverture ou autre, n’a de limite que votre imagination.

Quand l’exercice est acquis à la maison, recommencer dehors (souvent on repart de zéro.)

Niveau 1 :

Dans la maison : 

Allez vers votre chien en le sollicitant avec le jouet. Vous bougez le jouet, faites-le courir après, vous le laissez gagner jusqu’à ce que ce jouet devienne sa priorité. 

Quand ce jouet devient son centre du monde, partez avec celui-ci en courant et en appelant votre chien.

Votre chien va vous suivre, arrêtez-vous, tout d’abord au bout de quelques pas, puis de plus en plus loin et félicitez, récompensez (câlins, friandises, le laisser gagner et partir avec le jouet).

Niveau 2 :

Jouet + friandises dans la poche.

Appelez votre chien par son nom puis « vient » (visage souriant, avoir une attitude de jeu), je ne veux pas de « au pied » que nous utiliserons pour un autre exercice, puis récompensez le quand il vient à vous (jeux + câlins + friandises).

Niveau 3 :

Jouet + friandises dans la poche.

Cachez-vous, appelez votre chien (toujours pas de « au pied »). Quand votre chien vous trouve, sourire, friandise, câlins jouet, c’est la fête.

Niveau 4 :

A l’extérieur, (si vous ne le sentez pas, vous pouvez utiliser une grande longe et un collier ou harnais) appelez votre chien par son nom, s’il revient c’est gagné, félicitez, récompensez, caressez.

Lorsque vous avez confiance en votre chien et que vous le promenez en liberté, vous pouvez jouer au cache-cache, c’est un très bon exercice.

Cachez-vous à un endroit où vous pouvez voir votre chien et observez-le lorsqu’il vous cherche, vous pourrez en apprendre beaucoup sur lui, est-ce qu’il vous cherche avec sa vue, son odorat, son ouïe ?

 

Petite aide, lorsque votre chien revient vers vous, dans n’importe quel exercice ci-dessus, ne le capturez JAMAIS lorsque vous le caressez, on a tous le réflexe de le prendre dans les bras, sauf que pour votre chien, la capture veut souvent dire la fin du jeu… 

Dans un prochain exercice nous verrons comment assimiler la capture à quelque chose de positif.

Je vous souhaite de belles aventures canines.

N’hésitez pas à me donner vos retours : difficultés de compréhension, d’exécution, est-ce que les exercices proposés vous ont plu.

Je n’ai pas pour habitude d’écrire mes cours mais plutôt de les vivre, vos avis seront donc les bienvenus car cela ne pourra être que constructif.

 

Merci à tous, vous n’avez plus qu’à…

Dingotement votre.

Caro. 


Bonjour les Dingos !!!

 

Voici une petite entrée en matière de ce qui vous attend pour 2021.

Je vais reprendre les petits cours en ligne que Christine et Patrick ont commencés.

Quelle merveilleuse idée ils ont eu.

Les petits cours que je vais vous proposer sont en complément des cours collectifs que vous pourrez suivre au sein du club quand celui-ci pourra à nouveau vous accueillir.

En attendant, voici matière à réfléchir :

 

I.               D’abord, posez-vous la question, « qu’est-ce que je veux faire avec mon chien ? ».

Si vous voulez faire du mordant, de la chasse et mettre votre chien au chenil, vous risquez d’être vite déçus par mes cours et par le club.

Mon but est de vous apprendre le bien vivre avec votre compagnon à 4 pattes.

 

II.             Qu’est-ce qu’un chien agréable à vivre ?

Nous en conviendrons tous, nous n’apprécions guerre quand « kiki chéri à sa maman à son papa » saute sur le tonton avec son pantalon blanc ou quand « bibi d’amour à son papa sa maman » goutte aux mollets de mamie qui vous emmène une tarte tout juste sortie du four ou encore quand « mon petit bibi d’amour à sa maman » empêche « son papa d’amour » d’intégrer le lit conjugal.

Bref, j’ai une multitude d’exemples que j’ai pu rencontrer ces 10 dernières années de cours donnés et d’écoute auprès de chaque brave maître, qui font que « petit bibi d’amour à sa maman son papa » devient « cette saloperie de chien qui a défiguré mon petit fils ».

Pour répondre à ma question, un chien agréable à vivre est un chien sociable envers les humains mais aussi tous les animaux (attention, sociable ne veut pas forcément dire se jeter au cou de tous les copains et faire la grosse rigolade, sociable veut dire ne pas goûter à toutes les oreilles qui passent), que l’on peut emmener partout avec soi si on le souhaite, qui ne « goûte » pas les passants, qui ne transforme pas votre corps en torchon mode essorage après chaque ballade, qui revient quand on le rappelle et surtout qui ne mâchouille pas votre petit cœur quand vous aurez des ennuis parfois graves à cause de ses réactions.

Qui dit chien agréable à vivre = maître heureux = chien heureux !!!!!

 

D’abord, mesdames, messieurs, j’ai une grande révélation à vous faire, vous n’allez pas en croire vos yeux, vous êtes prêts ? Bon, je me lance, un chien est……………. Un chien !!!!!!!!!!!!!!!!!

Ben oui, même si nous l’aimons comme un membre à part entière de notre famille, et qu’il nous aime comme un membre à part entière de sa meute, votre chien reste un animal, avec ses besoins, ses envies, son rang. Et encore mieux, vous devez être le maître de votre chien.

 

 

III.            Comment décrire le maître ?

Certainement pas comme celui qui passe sa vie à hurler après Médor parce qu’il est ingérable, ni celui qui lui passe une bonne grosse rouste chaque fois qu’il franchit le seuil de la cuisine. 

Non, le maître, c’est tellement plus que cela, le maître, c’est le leader, celui en qui l’on a confiance, celui qui ne trahira jamais, celui vers qui l’on se tourne quand on manque d’assurance, celui avec qui l’on partage des moments agréables et avec qui l’on joue, également celui qui nourrit son compagnon, celui qui le guide dans le savoir être et savoir-faire, le bon maître est aussi celui qui donne des règles, que l’on respecte.

 

IV.           Comment devenir un bon maître ?

En lui prodiguant d’abord tous les bons soins nécessaires à sa survie, mais cela, j’ose espérer ne pas avoir besoin de le préciser. Mais également en jouant, en passant du temps avec lui, en lui permettant d’avoir des interactions avec ses congénères, et en l’éduquant pour lui apprendre à bien se comporter. Vous allez voir, les chiens adorent apprendre et vous allez adorer apprendre à votre chien. Il y a de grandes chances que, comme moi, vous ne vous arrêtiez jamais d’apprendre de nouvelles choses à votre compagnon de vie.

Le bon maître impose des règles, et s’y tient. Le chien ne comprend pas le des fois tu peux et d’autres fois non (le non peut être perçu comme une trahison, le oui comme un manque d’assurance, donc mauvais leader !). Certains chiens bien constitués s’y accommodent, d’autres ne supportent pas du tout ce manque de clarté.

Le mieux est de commencer l’éducation d’un chien dès son plus jeune âge, en s’adaptant à ses capacités physiques et mentales. Mais je ne dis pas que chez un chien adulte c’est impossible, ils apprennent tout au long de leur vie. Ce qui est plus difficile chez les adultes, c’est qu’ils ont déjà un passif et des comportements appris et acquis comme par exemple un homme ou une femme de 20 ans et de 50 ans n’auront pas les mêmes approches d’une même situation car ils n’auront pas la même expérience.

Ensuite, les chiens ont chacun leur caractère, donc, cette fois ci, ce sera à vous de vous adapter pour trouver la bonne méthode pour apprendre à votre chien.

Et enfin, chaque race est différente, je vous invite à bien vous renseigner avant de choisir la race de votre chien, vous avez de multiples sources d’informations comme les moniteurs de clubs, les professionnels, les refuges, internet, ou encore les livres (oui, ça existe encore !!!).

 

Maintenant, je vous invite à suivre les exercices, conseils (et vidéos si la logistique le permet) que je vous propose sur le site des dingos une fois par mois au moins et évidemment de vous rendre au club avec kiki, Médor, bibi et ses copains pour suivre les cours dispensés par mes amis moniteurs et sociabiliser votre CHIEN.

 

A très bientôt,

Dingotement vôtre,

 

Caroline.